La lutte de l’AFPC pour un contrat équitable se poursuit. La Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral (CRTESPF) établira une commission de l’intérêt public (CIP) afin de donner un nouveau souffle aux négociations que nous menons au nom de 120 000 de nos membres.
En effet, la semaine dernière, la CRTESPF a demandé la création d’une CIP pour les tables EB, PA, SV et TC afin d’aider les parties à conclure une entente.
Le Conseil du Trésor nous a acculés à l’impasse en mai dernier. Il s’est traîné les pieds pendant longtemps avant de nous offrir une augmentation dérisoire qui ne tenait absolument pas compte de l’inflation galopante, en plus d’exiger d’autres concessions.
Durant les délibérations de la CIP, l’AFPC continuera à se battre pour une solide entente comprenant des salaires équitables, une meilleure conciliation travail-vie personnelle, la sécurité d’emploi et des milieux de travail inclusifs. Le coût de la vie ne cesse de grimper, et c’est pourquoi nous ne ménagerons aucun effort pour atteindre cet objectif le plus tôt possible.
C’est dans cet esprit que l’AFPC continuera à faire pression sur les députés cet été, tout en proposant des activités régionales qui permettront aux membres de participer activement à ces efforts indispensables.
Comment fonctionne une CIP?
En cas d’impasse à la table de négociation, la loi qui régit la négociation collective au fédéral prévoit la mise sur pied d’une commission de l’intérêt public pour aider les parties à conclure une entente.
La CIP est composée de trois membres : une présidence nommée par la commission des relations de travail et deux personnes nommées respectivement par le syndicat et l’employeur. Chaque partie présente sa position sur les questions en litige durant une audience, et la CIP s’en inspire pour formuler des recommandations non contraignantes en vue d’aider les parties à s’entendre.
Une fois ces recommandations publiées, le syndicat les examine et en discute, puis retourne généralement à la table pour reprendre les négociations avec l’employeur. Bien que l’échéancier dépende largement de la disponibilité des membres de la CIP, nous nous attendons à recevoir les recommandations cet automne.