Y avez-vous déjà pensé d’où tout ça à commencer? Il faut retourner aux années 1870.
Durant la deuxième partie du 19e siècle, le Canada était dans une période de grand changement et sans doute l’industrialisation avait une des plus grandes impacte. Avec l’automatisation des processus, les travailleurs se trouvaient de plus en plus désavantagée. S’ils plaignaient, ils étaient remplaçables. De plus, les syndicaux étaient illégaux à l’époque, grâce à une loi britannique qui était déjà aboli en Angleterre. Ceci était le climat de l’époque.
Mais tous n’étaient pas perdus. Certains mouvements étaient déjà en place. Selon un article sur Canada’s History :
Depuis plus de trois ans, le syndicat des imprimeurs de Toronto a fait pression sur ses employeurs pour une semaine de travail plus courte. Inspirés par les travailleurs de Hamilton qui avaient lancé le mouvement pour une journée de travail de neuf heures, les imprimeurs de Toronto ont menacé de faire grève si leurs demandes n’étaient pas satisfaites. Après avoir été maintes fois ignorés par leurs employeurs, les travailleurs ont pris des mesures audacieuses et le 25 mars 1872, ils se sont mis en grève.
Toute l’industrie de l’édition à Toronto était sur pause. 2 000 travailleurs se promenaient dans les rues pour crier leurs droits. SOLIDARITÉ. Les gens les encourageaient; marchaient avec eux dans les rues. Afin 10 000 participants sont tous rendus à Queens Park, le siège du gouvernement provincial d’Ontario. Il faut savoir qu’à l’époque c’était 1 sur 10 de Toronto qui était dans les rues pour cet événement.
Le nom à retenir dans tout ce vacarme était George Brown. Il était la tête du Toronto Globe à l’époque. Il a tout tenté pour faire arrêter cette manifestation. Cependant, le premier ministre, John A. Macdonald, a décidé de prendre le côté des travailleurs. C’était donc Brown contre Macdonald. C’est alors que grâce au premier ministre Macdonald que la Loi sur les syndicats ouvriers a pris jours pour rendre légal les syndicaux.
Aucun des travailleurs ayant fait la grève n’a été pénalisé au criminel, mais certains ont perdu leur emploi. La grève attire l’attention des employeurs, du public et, surtout, des dirigeants politiques en démontrant la puissance de la solidarité.
Ce début de mouvement à entrainer d’autres villes à embarquer pour une réduction des heures de travail. Il a été surnommé comme le « mouvement des neuf heures ». C’est par la suite que des défilés annuels ont été organisé pour appuyer les droits de travailleurs au travers le Canada. En 1894, le premier ministre de l’époque, Sir John Thompson, sous la pression des travailleurs, a déclaré la fête du Travail comme une fête nationale.
Les origines de la Fête du Travail ne sont pas enseignées mais c’est important que nous n’oubliions pas le début. C’est grâce à ces pionniers du monde d’ouvriers que les syndicats ont pu combattre pour les protections que les canadiens et canadiennes d’aujourd’hui tenons pour acquis.