Selon l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) et l’Union canadienne des employés des transports (UCET), l’Administration portuaire de St. John’s négocie de mauvaise foi.
L’AFPC et l’UCET ont donc entrepris de déposer une plainte de pratique déloyale de travail contre l’employeur au motif que la direction traite injustement les membres de l’équipe de négociation et empêche le syndicat de les rencontrer. Le syndicat estime également que le règlement des griefs n’a pas sa place dans les négociations et doit plutôt suivre la procédure établie.
Colleen Coffey, vice-présidente exécutive régionale de l’AFPC-Atlantique, condamne les manœuvres de l’employeur. « Je suis attristée de voir l’employeur agir dans le dos de l’équipe de négociation pour saboter le processus, déplore-t-elle. Les griefs en souffrance ne sont pas une monnaie d’échange qu’il peut utiliser contre nos membres. »
L’AFPC et l’UCET demandent à l’employeur de reprendre les pourparlers et de respecter le droit des membres de l’équipe de négociation de rencontrer leur syndicat.
« Cet employeur doit faire son travail : négocier de bonne foi, respecter le Code canadien du travail et arrêter de recourir à des tactiques sournoises comme demander le retrait des griefs pour signer l’entente de principe », affirme Chris Bussey, vice-président régional de l’UCET-Atlantique. « Ces tactiques d’intimidation enfantines doivent cesser. »