Pour le mois de l’histoire des femmes, nous avons décidé de le terminer avec le profil d’un membre qui est technologue en géoscience marine pour les Ressources naturelles au Canada (RNCan). Walta-Anne (Walli) Rainey pratique maintenant ce métier depuis 16 années consécutives. Elle est aussi impliquée avec son syndicat en étant présidente de la section locale 80013.
Tout a commencé un peu tard pour sa carrière. Sa vie était bien remplie cependant, elle a fait sa concentration en géologie et géographie en Nouvelle-Écosse que plus tard dans sa vie. C’est vers la fin de son diplôme que Walli s’est demandé si elle s’installait de façon permanente en Nouvelle-Écosse où elle suivait la majorité de ses camarades de classe et allait vers une nouvelle aventure en Alberta. Finalement, après avoir parlé à des scientifiques de RNCan et suivi les conseils de ses professeurs, elle a appliqué à des postes en géologie marine. C’est quand elle fut engagée qu’elle s’installa en Nouvelle-Écosse.
Son travail est très atypique. Dans son cas, être technologue en géoscience marine est quelqu’un qui s’occupe de la gestion de donnée du Convention des Nations unies sur le droit de la mer (CNUDM) et qui se spécialise pour gérer le Système d’information géographique (SIG). Elle collecte et gère ses données afin de créer des cartes du Canada. Pour récolter ses données, elle doit parfois partir en expédition :
Je participe à des expéditions scientifiques marines dans les océans Atlantique et Haut-Arctique. J’organise les besoins en matériel informatique, consommable et aide à la mobilisation du matériel scientifique. À bord, je suis responsable du support SIG, en assistant le traitement de la navigation, les plans d’expédition quotidiens, en fournissant des cartes et des graphiques pour les rapports quotidiens et en assistant le scientifique en chef.
Participer à des expéditions peut être quelques fois très difficile. Elle est allée quelques fois dans l’Extrême-Arctique. Ce n’était pas facile :
Vous devez passer de longues périodes loin de chez vous à bord d’un navire de la Garde côtière dans tous les types de conditions de mer et de glace. Une fois que nous avons mis les voiles, nous ne touchons pas la terre avant la fin du voyage. Nous travaillons si loin au nord, la plupart du temps, nous n’avons pas accès à Internet ou aux courriels de base. Vous travaillez 12 heures par jour, 7 jours par semaine et même si vous êtes entouré de collègues scientifiques et d’équipage, cela peut être très isolant.
Ces semaines ne se ressemblent pas tout dépend des changements que la nature va lui apporter. Ça peut aller de se concentrer au téléchargement des données pour une zone géographique, avoir affaire à un réseau problèmes de base de données, organiser une réunion internationale ou la création d’une carte grand format afin de la publié. Si le tout se produit en même temps, selon elle c’est ce qu’on appelle une mauvaise semaine.
Son travail la motive tous les jours de donnée le meilleur afin de mieux définir la géographie canadienne. Son équipe et son gestionnaire leur donnent envie de donner son meilleur d’elle-même. La variété dans son travail est quelque chose qui la motive. « J’ai eu l’occasion de parcourir le monde, mais ma destination préférée était le pôle Nord. J’y suis allée 3 fois et j’y retournerai ! »