Créée le 26 janvier 1962 par le gouvernement fédéral, la Garde côtière canadienne (GCC), bien qu’elle ait depuis reçu un nouveau nom et une nouvelle structure, s’appelait à l’origine la ‘Direction de la marine’ au sein du ministère de la Marine et des Pêcheries en 1867. En 1936, elle est passée sous la juridiction du ministère des Transports dès sa création. Enfin, en 1962, elle est devenue officiellement la Garde côtière que nous connaissons aujourd’hui et au sein de laquelle travaillent plusieurs de nos membres.
Depuis la formation de l’Union canadienne des employés des transports (UCET) en 1966, nos membres n’ont cessé de fièrement servir le Canada à la GCC. Avant cette date, l’un de nos syndicats fondateurs, les Employés nationaux de la marine canadienne, représentait les besoins de la Direction de la marine et des employé(e)s de la GCC.
En 1995, la GCC est passée du ministère des Transports à celui des Pêches et des Océans (MPO). Après de nombreuses pressions exercées par l’UCET, en 2005, la Garde côtière a été déclarée organisme de service spécial du MPO.
Aujourd’hui, la Garde côtière canadienne exploite une flotte civile de navires et fournit des services maritimes essentiels aux Canadiens et Canadiennes, comme le déglaçage, la recherche et le sauvetage en mer, les aides à la navigation, la lutte contre la pollution marine et le réapprovisionnement du Nord. La GCC est un partenaire clé qui aide le Canada à maintenir des eaux et des côtes propres, sûres, sécuritaires, saines et productives.
Bien que la plupart des gens pensent aux navires rouges et blancs distinctifs lorsqu’on parle de la Garde côtière, elle est bien plus que cela. Elle exploite 119 navires de tailles diverses et 23 hélicoptères, ainsi qu’une variété de petites embarcations. Elle est responsable de 266 phares, l’une des plus grandes collections au monde. Elle entretient un réseau de plus de 90 bases et stations. Elle fournit des bouées de navigation et des cornes de brume pour favoriser la sécurité de la navigation maritime sur les côtes de l’Atlantique, du Pacifique et de l’Arctique, ainsi que sur les voies navigables intérieures de la Voie maritime du Saint-Laurent et des Grands Lacs.
Les premiers phares du Canada ont été établis au début des années 1700 pour surveiller nos côtes et assurer la sécurité de toutes les formes d’embarcations océaniques. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les gardiens de phare constituaient un élément important de la force de défense côtière, ce qui a été démontré lorsqu’en 1942, le phare d’Estevan a été la cible de tirs. À partir des années 1970, 264 phares ont été automatisés, 60 étant toujours gardés par des membres de l’UCET et, dans certains cas, par leur famille. Un de ces phares est à la fois automatisé et doté en personnel, celui de l’île Machias Seal qui compte deux membres qui montent la garde pour protéger la souveraineté canadienne. La GCC représente le Canada auprès de l’Association internationale de signalisation maritime (AISM).
En 2018, la GCC annonâit la création d’une région arctique pour améliorer la collaboration avec les organisations et les gouvernements des Inuits, des Premières nations et de la Nation métisse afin de mieux répondre aux besoins uniques des communautés de l’Arctique canadien.
La devise latine de la Garde côtière canadienne « Saluti Primum, Auxilio Semper » signifie « Sécurité d’abord, Service toujours ». Cette devise est au cœur de chaque membre de l’UCET qui travaille pour la GCC.
Félicitations à tous les membres d’hier et d’aujourd’hui de la GCC pour leurs 60 années de service et de dévouement.
https://www.ccg-gcc.gc.ca/corporation-information-organisation/history-eng.html
https://www.ccg-gcc.gc.ca/corporation-information-organisation/history-fra.html
https://www.ccg-gcc.gc.ca/ccg60gcc-eng.html
https://www.ccg-gcc.gc.ca/ccg60gcc-fra.html
https://www.thecanadianencyclopedia.ca/en/article/canadian-coast-guard
https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/garde-cotiere-canadienne